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Primaires citoyennes : et si la "modernité" changeait de camp ?
13/10/2011 11:19
Les jours passent, et, avec eux, la surprise engendrée par le résultat du premier tour des « primaires citoyennes ». Pourtant, le « cas Montebourg » ne cesse de passionner, et ses manœuvres pour remplir son rôle de « faiseur de roi » sont étudiées à la loupe. La blogosphère bruisse de mille bruits. Pour certains, le député bressan est le sauveur de la gauche. Pour d’autres, il n’est qu’une baudruche ayant vocation à se dégonfler. Pour les uns, il devrait s’exprimer rapidement en vue du second tour. Pour les autres, il doit laisser libres ses électeurs et se garder de prendre position.
Du chantre de la VI° république, les médias traditionnels font également leurs choux gras. Le Figaro lui-même a cessé pour un temps de moquer l’atonie supposée de la gauche, et se voyait contraint, mardi 11 octobre, de consacrer son édito…à la démondialisation. Le texte contient d’ailleurs quelques aveux navrants. Goûtant à la facilité qui consiste à comparer Arnaud Montebourg à Marine Le Pen, son auteur assure : « l’un comme l’autre veulent faire croire aux électeurs que la France et ses 62 millions d’habitants sont encore souverains et peuvent agir à leur guise ». L’éditorialiste ne maquille même plus sa résignation morbide. Pour lui, notre pays est « une petite patrie », « plutôt déclinante », et n’ayant plus aucune prise sur sa propre destinée.
Mais cette mélopée sinistre qu’on lui sert depuis trente ans, la « petite patrie » semble n’avoir plus envie de l’entendre. C’est le sens du succès de candidat Montebourg. Il n’aura échappé à personne que l’homme bénéficiait du soutien discret mais sincère de Jean-Pierre Chevènement. A la mi-septembre, tous deux s’étaient même affichés à un colloque en compagnie du gaulliste Nicolas Dupont-Aignan. Et même s’il fut très peu question de l’Europe et de l’euro durant les débats du premier tour de la primaire, même si le « démondialisateur » n’a pas encore franchi le Rubicon monétaire, il demeurait le seul « impétrant » socialiste capable de porter un discours proche de celui des « souverainistes ».
Davantage que le fort taux de participation au scrutin, cette convergence de soutiens improbables vers le "troisième homme" semble témoigner d’une soif de politique qui ne laisse de surprendre dans une « petite patrie déclinante ». Et de politique au sens noble, visant à redonner au peuple son pouvoir souverain, après l’avoir repris aux entités nébuleuses qui le lui ont volé, des marchés aux agences de notation, en passant par la Commission de Bruxelles. Or, pour assouvir cette soif politique, ce désir de réappropriation d’un destin collectif, nombreux sont ceux qui, temporairement au moins, sont prêts à faire l’impasse sur leur appartenance à « la droite » ou à « la gauche ». Le député de Saône-et-Loire a ainsi bénéficié des voix de quelques aficionados du "Ché", de fidèles de "NDA" et des suffrages de mélenchonistes.
Il arrive que par gros temps, le traditionnel clivage gauche/droite cesse d’être opérant. J’en osais déjà l’hypothèse dans les colonnes de Marianne2 il y a quelques mois : « peut-être faut-il tenter l’aventure d’un vaste ‘rassemblement républicain’ qui, faisant provisoirement fi des clivages habituels, réunirait tous ceux qui, de la gauche républicaine à la droite gaulliste, souhaitent rétablir l'autorité de l’État et réorienter la construction européenne ? ». Je me souvenais alors du candidat Chevènement, et de son « pôle républicain », qui avait réuni, le temps d’une campagne présidentielle à l’aube des années 2000, des « Républicains des deux rives ». Le résultat en fut décevant, mais l’histoire s’écrit sur le temps long. En 2002, le fruit était vert. Grâce à l’audace d’Arnaud Montebourg, il a rosi. Une secousse tellurique un peu plus forte que les autres dans l’eurozone, une explosion de la monnaie unique, et aussitôt, il sera mûr.
En attendant le « grand soir » Républicain qui nous fera sortir de l’Europe des traités et entrer enfin dans celle des Nations, on se satisfait avec joie de « petits soirs » télévisés. Car - et c’est en cela que ce scrutin aura été vraiment novateur - des idées ont été imposés dans le débat public, et il sera désormais bien difficile de les en faire disparaître. Pour les évoquer, on invite désormais Nicolas Dupont-Aignan dans des émissions phares du paysage audiovisuel français. Il était d’ailleurs excellent, samedi dernier, dans On n’est pas couché. Et, cependant que le ton devient aigre entre les finalistes de la primaire, Frédéric Lordon, chantre de la démondialisation financière, brille sur le plateau de Ce soir ou jamais, où il partage la vedette avec Emmanuel Todd.
Quelque chose s’est incontestablement passé dans la soirée du 9 octobre 2011. Et cela va bien au-delà d’un simple succès du Parti socialiste. Des thématiques qui furent longtemps moquées, méprisées, voire « lepénisées », sont à présent discutées. Les procès en « ringardise » cesseront peu à peu de produire leurs effets, et n’auront bientôt pour conséquence que de discréditer leurs procureurs. Il se peut même qu’un jour, la « modernité » et le « progrès » viennent à changer de camp. On peut en tout cas se risquer à l’espérer. Chiche !
Coralie Delaume
Lire et relire:
Chevènement-Montebourg, pas de divergence sur le fond CLICK
Lorsque Jacques Sapir propose la démondialisation CLACK
Crise : trois présidentiables au chevet de l'euro CLOCK
Peuple de gauche, es-tu là ? CLOUCK
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Aubry et Hollande oublient Montebourg
13/10/2011 10:50
Peu de surprises
Pour être totalement honnête, j’ai écrit la plupart de ces lignes avant le débat de manière à voir si elles résisteraient à la réalité. Il faut dire que le positionnement des deux « impétrants », pour reprendre la formule d’Arnaud Montebourg, est bien connu. François Hollande doit concilier un périlleux équilibre entre le fait de continuer à apparaître comme le plus à même de battre Nicolas Sarkozy (et donc être proche du centre) tout en tendant la main aux partisans du troisième homme.
Martine Aubry joue la carte de celle qui rassemble toute la gauche : « la gauche centrale » au lieu du « centre gauche » pour reprendre la formule habile de Laurent Fabius. Elle doit à la fois apparaître comme aussi solide que son prédécesseur à Solférino pour affronter le président sortant mais comme suffisamment à gauche pour attirer les électeurs d’Arnaud Montebourg, le seul moyen pour elle de pouvoir espérer l’emporter. A ma surprise, cette carte n’a pas été trop jouée.
Comme un parfum de Bayrou en 2007
L’attitude la plus cynique serait d’appeler mollement à voter Hollande. Après tout, cela scellerait le sort de la primaire et pourrait lui valoir un beau ministère. En effet, même s’il apportait un plein et entier soutien à la maire de Lille, il ne serait pas sûr de faire basculer le rapport de force, qui est très largement en faveur de François Hollande avec les ralliements de Manuel Valls et Ségolène Royal (en récupérant 50% des vois de l’ancienne candidate, il approche la majorité).
La victoire du jospino-delorisme
Au final, les passes d’armes de ce débat étaient purement formelles. Car Martine Aubry et François Hollande sont les héritiers de Jacques Delors (le père de la première, ayant confié son club Témoins au second) et de Lionel Jospin (qui a fait de la première la ministre des 35 heures et du second son successeur à Solférino). Un tel double patronage indique très clairement que ces deux candidats, par delà de vraies différences de formes, sont absolument identiques sur le fond.
Et ils représentent finalement bien ce parti social-démocrate de notables que François Mitterrand a fait passer pour un parti de gauchistes en 1981 parce que c’était le moyen pour lui d’arriver au pouvoir. Dans le fond, ce parti est social-libéral, un partisan du « laissez-faire » et du « laissez-passer » qu’il corrige par des dépenses sociales (de plus en plus mises à mal par leur politique) et profondément internationaliste au point d’avoir un refus viscéral de la notion de nation et de frontières.
Au final, le débat m’a semblé tourner à l’avantage de Martine Aubry, qui a montré plus d’assurance et d’autorité que son rival, surtout dans le détail, même si elle n’était pas toujours de bonne foi et que son autorité était parfois cassante voire autoritaire. François Hollande, plus présidentiel, avait plus de hauteur, prenant l’avantage dans certaines tirades. Mais il a paru un peu sur la défensive et pour le coup peut-être un peu mou en refusant le plus souvent de polémiquer.
La dynamique du premier tour et des ralliements favorise très fortement François Hollande et à dire vrai, peut-être heureusement pour lui car il n’est pas forcément apparu sous son meilleur jour hier. Il était sans doute trop tard pour que Martine Aubry puisse changer la donne.
Laurent Pinsolle
Photo : http://www.melty.fr/martine-aubry-francois-hollande-duel-pour-actu81321.html
http://www.gaullistelibre.com/2011/10/aubry-et-hollande-oublient-montebourg.html#more
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Les économistes «atterrés» redoutent un «krach social et démocratique» de l’Europe
12/10/2011 11:25
Plus la crise s’accélère, plus les hypothèses de leur manifeste, publié à l’automne 2010, se vérifient. Et, à force de dénoncer les méfaits de l’austérité, ou les errements de Bruxelles face à la crise, les économistes «atterrés» ont l’impression de radoter. «Nous sommes condamnés au radotage, car l’Histoire bafouille», ironise Frédéric Lordon, directeur de recherche au CNRS, s’en prenant à la «remarquable persévérance dans l’erreur de ceux qui nous dirigent».
A l’invitation de Mediapart, six de ces économistes «atterrés» ont repris, jeudi 6 octobre à Paris, leur bâton de pèlerin. De l’agonie grecque à la chute de Dexia, ils ont décrit le nouveau virage de la crise, et tiré à boulets rouges sur l’Union européenne, qui n’y est pas pour rien dans les tourmentes en cours. Voici la vidéo de la première partie du débat (1h25):
Voir la séance de questions-réponses avec le public : http://dai.ly/p35ipj
«Nous sommes entrés pendant l’été 2011 dans la phrase trois de la crise», a expliqué Benjamin Coriat, de l’université Paris-13. Acte 1 (2009): sauvetage des banques, mises à genoux par les subprime, orchestré par les Etats. Acte 2 (2010): le secteur financier à peine sauvé se retourne contre des Etats qu’il juge trop endettés. Acte 3, depuis août dernier: nouvel effet boomerang, avec des banques déstabilisées, cette fois, par les dettes des Etats, qu’elles détiennent en quantités astronomiques…
Dexia, en cours de démantèlement, pourrait ainsi inaugurer une série de recapitalisations, voire de nationalisations de géants bancaires en Europe. Mais ce qui s’annonce rappelle le précédent de 2009: il n’y aura sans doute pas de prise de contrôle par l’Etat. «Le système bancaire bégaye son effondrement», a déclaré Frédéric Lordon.
«Dexia, c’est une histoire de hauts fonctionnaires piqués par l’hubris de la financiarisation», a-t-il poursuivi, rappelant au passage que la banque était sortie 12e, sur 91, des stress tests publiés cet été. Ce classement des banques, réalisé par les autorités de régulation, était censé prouver la solidité du système bancaire en place. «Nous traînons encore ce problème du bilan insincère des banques», a confirmé de son côté Benjamin Coriat.
Dans ce contexte, «la gouvernance de l’euro n’a pas tiré les leçons de la crise, et pire, elle l’aggrave», a avancé Henri Sterdyniak, de l’OFCE. Pour Thomas Coutrot, co-président d’Attac-France, l’Europe est à l’«agonie», tout comme l’euro. Lui entrevoit un «krach social et démocratique» de l’Europe, à force d’imposer, par-delà les Etats, davantage de discipline budgétaire, par exemple à travers le Pacte de stabilité et de croissance. Cédric Durand, de Paris-13, a dénoncé ce «gouvernement par la dette», qui ne serait autre qu’une «manœuvre de culpabilisation» des populations, pour faire passer de nouvelles politiques d’austérité, toujours plus «bêtes, méchantes et dangereuses».
Un candidat des «atterrés» ?
Parmi les pistes que les «atterrés» ont avancées, et sur lesquelles ils ne sont pas tous forcément d’accord, Cédric Durand a défendu l’organisation d’un audit de la dette grecque, qui permettrait de faire le tri entre dette «légitime» et «illégitime», et d’alléger, en bout de course, le fardeau de la Grèce. Frédéric Lordon milite pour une «renationalisation intégrale et gratuite» des banques. Thomas Coutrot a plaidé pour une émission d’euros directement par les banques centrales nationales, pour contourner la BCE – des euros qui pourraient servir pour renationaliser certaines banques mal en point aujourd’hui.
Plusieurs intervenants, dans le public, ont pressé les économistes à se prononcer, à quatre jours du premier tour de la primaire socialiste, sur leurs préférences politiques. Montebourg, Joly, Mélenchon, etc., y aurait-il un candidat «atterré» à leurs yeux ? A quoi serviraient les «atterrés», si ce n’est pour soutenir un candidat ? Et ce fut, sur scène, la cacophonie.
Frédéric Lordon a estimé que ni Martine Aubry ni François Hollande n’était de gauche, son collègue Benjamin Coriat manquant de s’étrangler. Thomas Coutrot est venu rappeler la position officielle des «atterrés»: participation au débat public, mais pas d’affiliation à un candidat en particulier. Même son de cloche chez Henri Sterdyniak, pour qui il s’agit «de changer les mentalités (…), d’armer les citoyens, les syndicats, les associations». «Faire le plein d’idées», a dit Cédric Durand, pour se tenir prêts, en cas de nouvelle accélération de la crise…
Voir la séance de questions-réponses avec le public : http://dai.ly/p35ipj
Par La rédaction de Mediapart
http://www.gaullisme.fr/2011/10/11/les-economistes-atterres/
Photos : http://www.rfi.fr/europe/20110809-crise-dette-le-krach-tant-redoute-europe-pas-eu-lieu
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La Grèce prend le chemin de l’Argentine (bis)
12/10/2011 10:59
Il y a un peu moins d’un an, j’avais fait un premier papier évoquant le parallèle entre la situation de Buenos Aires au tournant du siècle et celle de la Grèce aujourd’hui. Malgré l’accord de la troïka, les manifestations montrent bien qu’Athènes finira par suivre Buenos Aires.
Une situation extrêmement comparable
Au début des années 1990, après avoir souffert d’hyperinflation, l’Argentine avait décidé de fixer la parité de sa monnaie par rapport au dollar, le « peg ». Dans un premier temps, l’inflation a été vaincue, les taux d’intérêt ont baissé, l’économie est repartie. Malheureusement, la crise des pays émergents, en 1997, a précipité la crise du pays. En effet, les monnaies des pays asiatiques et du Brésil ont été fortement dévaluées, plongeant l’Argentine dans une grave crise.
Le problème du pays était une monnaie beaucoup trop chère qui pénalisait son industrie et provoquait un déficit commercial intenable. Le pays rentre dans une grave récession en 1998 et demande l’assistance du FMI, qui lui prête de l’argent pour payer ses créanciers, en échange de programmes d’austérité qui ne font qu’aggraver la récession. Fin 2001, après quatre ans de crise, le PIB a baissé de 10%, le chômage et la pauvreté se sont envolés. Et les capitaux fuient le pays.
Il est impressionnant de constater à quel point la situation de la Grèce aujourd’hui ressemble à celle de l’Argentine au tournant du siècle, à ceci près que le peg est remplacée par la monnaie unique. En réalité, la situation est pire puisque fin 2012, après quatre années de récession, le PIB de la Grèce devrait avoir baissé de près de 15%, la dette sera près du triple de celle de l’Argentine. Et il faut noter que les dépôts ont déjà baissé de plus de 20% depuis 2010.
L’issue qui semble inéluctable
Début 2002, après de graves troubles sociaux et politiques, l’Argentine décide de faire défaut sur sa dette et de dévaluer sa monnaie de plus de 70% pour retrouver de la compétitivité. Dans un premier temps, la crise s’approfondit (le PIB perd 10% cette année), tous les dépôts sont autoritairement convertis dans la nouvelle monnaie et les retraits sont très strictement limités. Néanmoins, comme l’a très bien rapporté Yann, l’économie redémarre vigoureusement dès l’année suivante.
En effet, la croissance dépasse 7% par an, portée non seulement par les exportations agricoles, mais bien plus par un redressement industriel que permet la très forte dévaluation du peso. Le chômage et la pauvreté baissent. Bien sûr, ce modèle n’est pas sans limite. L’inflation n’a sans doute pas été assez combattue. Le pays ne peut plus emprunter sur les marchés financiers et doit donc équilibrer ses échanges commerciaux pour éviter d’avoir à utiliser ses réserves de devises.
Mais l’Argentine mène alors une véritable politique protectionniste pour lutter contre la concurrence déloyale de la Chine. Et si elle ne peut pas emprunter sur les marchés, cela signifie aussi qu’elle ne dépend pas d’eux et qu’elle contrôle à nouveau sa politique monétaire. Bien sûr, le retour à une monnaie nationale n’est pas une sinécure, mais rien ne laisse à penser que la situation serait plus dure pour la Grèce que pour l’Argentine, malgré les prévisions catastrophistes de certains.
Une sortie organisée dans le cadre de l’UE serait forcément plus simple. Mais même seule, Athènes n’a pas de raison de faire moins bien que Buenos Aires car elle n’a pas besoin d’une dévaluation aussi importante. Bien sûr, il faudra faire défaut sur la dette, mais un défaut important est aujourd’hui inévitable. Et la Grèce pourrait financer son petit déficit primaire (avant intérêts) en reprenant le contrôle de sa monnaie, même si elle ne pourrait plus se financer sur les marchés.
Bien sûr, aujourd’hui, une telle issue peut sembler fantasmagorique car les Grecs eux-mêmes ne veulent pas quitter l’euro. Pour eux, l’Europe a toujours été synonyme de solidarité et de subsides. Ils n’arrivent pas à mordre la main qui les a nourris pendant si longtemps. C’est pourquoi, comme je l’ai souvent souligné, il faudra du temps pour qu’une telle solution s’impose politiquement. Mais il faut noter que le Premier Ministre a récemment évoqué un tel scénario, certes pour le rejeter.
Bien sûr, sur le moment, la sortie de l’euro ne sera pas une partie de plaisir, mais plus le temps passe et plus on constate que, comme en Argentine, le statut quo n’est pas tenable. La Grèce finira tôt ou tard par revenir à la drachme pour sauver son économie.
Laurent Pinsolle
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Quand les Chinois construisent l’Europe
12/10/2011 10:54
Dernièrement, une entreprise chinoise a remporté l’appel d’offre du gouvernement polonais pour construire l’autoroute Varsovie-Berlin.
Avec un budget 52% moins cher que les estimations polonaise, l’entreprise chinoise travaille grâce à l’exploitation jour et nuit de quelques 800 ouvriers chinois.
Hervé Juvin, economiste français, président d’Eurogroup Institut, et rédacteurs pour le Monde, les Echos ou l’Expansion, nous livre son analyse sur cette question.
< height="270" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xj8jx9" frameborder="0" width="480">> Hervé Juvin : quand les Chinois construisent... par realpolitiktv
http://www.debout-la-republique.fr/Quand-les-Chinois-construisent-l.html
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